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Procès de Joseph Kabila : La Haute Cour Militaire ouvre un dossier explosif à Kinshasa

La Haute Cour Militaire annonce le début du procès de l'ancien président de la république pour le vendredi 25 juillet 2025. La procédure judiciaire vise à examiner les accusations graves portées contre Joseph Kabila, notamment pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

7/27/20252 min read

La Haute Cour Militaire de la République Démocratique du Congo a ouvert le procès de l'ancien président Joseph Kabila Kabange, le vendredi 25 juillet dernier. Cette procédure judiciaire marque un tournant historique pour la justice congolaise, puisque pour la première fois, un ancien chef de l'État devra répondre de graves accusations devant la justice de son pays.

Plusieurs accusations pèsent sur le dos de l’ancien chef de l’Etat de la RDC, le sénateur à vie Joseph Kabila. Il est poursuivi pour des faits d'une extrême gravité, notamment :

- Trahison : accusé de haute trahison pour son rôle présumé dans le soutien au groupe rebelle M23, actif dans l'est du pays.

- Participation à un mouvement insurrectionnel : soupçonné d'avoir facilité, voire soutenu, des groupes armés responsables de massacres, de viols de masse et d'enrôlement d'enfants soldats.

- Crimes de guerre et crimes contre l'humanité : accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, notamment pour des faits liés à la guerre du Kivu et à la gestion controversée des forces armées.

A cet effet, le procès s'ouvre dans un contexte de crise sécuritaire dans l'est du pays, où le M23 intensifie ses attaques et menace l'intégrité territoriale. Le gouvernement de Félix Tshisekedi affirme vouloir défendre l'État de droit, tandis que les proches de Kabila dénoncent une poursuite politique ciblée.

A l’en croire, les partisans de l'ancien président dénoncent une "chasse aux sorcières", tandis que des ONG de défense des droits humains réclament un procès exemplaire, transparent et libre de toute instrumentalisation politique. Pour de nombreux Congolais, ce procès est perçu comme une opportunité pour tourner la page de l'impunité des hautes autorités.

Finalement, le procès a été renvoyé au 31 juillet après une ouverture sous tension. Les observateurs attendent avec intérêt la suite de cette procédure judiciaire, qui pourrait marquer un tournant important dans l'histoire de la RDC.

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